L’Angola importe pour les Etats-Unis

Du 1er au 3 juin, le Secrétaire Américain à la Marine, Ray Mabus, a effectué une visite en Angola. Celle-ci a porté sur la consolidation des bonnes relations entre les deux pays. Dès son arrivée à l’aéroport international de Luanda, l’émissaire américain a qualifié l’Angola de « partenaire stratégique dans la région de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) ». Des mots qui ont tout leur sens car une forte coopération militaire existe entre les deux nations. Celle-ci consiste en l’apprentissage de l’anglais aux troupes angolaises ainsi que des formations portant sur la lutte contre le VIH et la préparation à d’éventuelles actions militaires conjointes. Cette collaboration touche également le domaine de la construction de cliniques.

 

A cette occasion, la question de la sécurité maritime a aussi été évoquée. Sur ce point, il n’existe pas d’accord entre les deux pays. Et, d’après les dires de M. Mabus, aucune signature ne figurait dans l’agenda de cette visite. Néanmoins, l’Angola, avec ses centaines de kilomètres de côtes, doit certainement attirer l’attention des américains, lesquels, ont déjà la mainmise sur pas mal de littoraux africains à l’instar de ceux du Sénégal et de la Guinée Equatoriale. Et, un partenariat dans ce sens profiterait aux deux parties : du côté de l’Angola, elle diminuera l’impact de la contrebande et préviendrait tout risque sécuritaire pouvant venir des eaux ; de l’autre, elle permettra aux américains de surveiller de plus près l’Afrique Australe et, aussi, l’Afrique Centrale, une position qui peut s’avérer utile dans certaines opérations, surtout, dans la lutte contre la drogue.