Le parlement libyen reconnu par la communauté internationale a décidé lundi de prolonger son mandat qui prend fin le 20 octobre courant.
Sans aucun doute, cette décision n’est pas de nature à faciliter les discussions entre les deux administrations adverses dans ce pays. D’une part, il y a les islamistes de l’Aube libyenne, qui ont mis sur pied un gouvernement dit « de salut national » et ont reconduit le Congrès National Général (CNG), autrement dit, l’ancien parlement libyen, une fois qu’ils ont pris le contrôle de la capitale libyenne, Tripoli, en août 2014. Cela avait obligé, d’autre part, le gouvernement et le parlement reconnus au niveau international à se réinstaller à Tobrouk, une ville située dans l’est de la Libye.
A l’heure actuelle, les deux administrations sont en pleine négociation sous la direction de l’Organisation des Nations Unies (ONU) dans l’objectif de former un gouvernement d’union nationale. Les Nations Unies souhaitaient parvenir à la conclusion d’un accord avant que le mandat du parlement élu, également nommé Chambre des Représentants (CDR), n’arrive à expiration.
De son côté, le porte-parole du CDR, Faradj Hachem, a expliqué que le parlement basé à Tobrouk a amendé la déclaration constitutionnelle pour prolonger son mandat dans le but d’éviter un vide institutionnel en Libye. La CDR, a-t-il néanmoins assuré, est disposée à poursuivre les négociations avec la partie adverse.
A ce propos, une rencontre était prévue ce lundi, entre une délégation de la CDR et des médiateurs de l’ONU. Il faut noter que ce mandat a été prolongé jusqu’à ce que ce parlement remette ses prérogatives à une institution législative issue des urnes. Le CNG n’a pas encore officiellement réagi à cette décision.
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