Un Palestinien a lancé hier dimanche son camion contre un groupe de militaires israéliens en excursion à Jérusalem, faisant quatre morts dans cette attaque, la première du genre commise en Israël et attribuée à l’Etat islamique, les autorités israéliennes ayant présenté son auteur comme un sympathisant du groupe terroriste.
Cette attaque est l’une des plus meurtrières depuis le début de la vague de violences entre Israéliens et Palestiniens à l’automne 2015. D’après un porte-parole de la police israélienne, les victimes, trois jeunes femmes et un homme âgés d’une vingtaine d’années, faisaient partie d’un groupe de soldats descendant d’un bus pour se rendre sur un lieu de promenade dans la vieille ville de Jérusalem. Le conducteur du camion a « foncé avec son véhicule sur eux ». Le camion de transport de marchandises a ensuite terminé sa course sur l’herbe.
Le chauffeur du camion a été tué par balles sur place. D’après les secours, quinze soldats ont été également été blessés, dont un grièvement. L’attaque a été condamnée par beaucoup de pays, dont la France, mais saluée par le mouvement palestinien islamiste du Hamas qui l’a présentée comme un « acte courageux ».
Le chauffeur a été identifié par les médias israéliens comme un habitant de Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël depuis 1967.
Le Premier ministre israélien a confirmé que l’auteur de l’attaque était un sympathisant de l’Etat islamique, ce qui fait de l’attaque le premier attentat officiellement attribué à Daech en Israël. Cette attentat est donc placé dans un contexte international, comme les attentats de Paris et de Berlin, et non pas dans celui du conflit israélo-palestinien, comme cela est le cas pour la vague de violences commencée le 1er octobre 2015 et qui a coûté la vie à 247 Palestiniens, 40 Israéliens, deux Américains, un Jordanien, un Erythréen et un Soudanais.
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