Fervent défenseur de la cause des rebelles du CNT libyen, Bernard-Henri Lévy est philosophe français et un proche du président français Nicolas Sarkozy. Il revient dans son ouvrage intitulé « La guerre sans l’aimer » sur son rôle dans la rébellion qui a abouti à la chute du régime du Colonel Kadhafi et à la mort du Guide libyen.
S’ il n’a jamais nié ni son soutien à la cause du CNT ni sa relation avec le président Sarkozy, c’est néanmoins la première fois que Bernard-Henri Lévy donne autant de détails sur les évènements qui se sont produits depuis le début de l’insurrection libyenne. L’on apprend ainsi que c’est lui qui aurait organisé une rencontre en mars entre Nicolas Sarkozy et Mustapha Abdeljalil, le futur chef du CNT, qu’il avait rencontré à Benghazi quelques heures après la formation de l’organe politique de la rébellion. Plus tard, dans le courant du mois d’avril, il aurait encore permis une rencontre entre Nicolas Sarkozy et le chef militaire Abdelfettah Younes accompagné d’autres commandants. Cette rencontre aurait permis la livraison aux rebelles par la France via la société Panhard, spécialisée dans les blindés, de 4X4 blindés, de matériel de transmission, de kalachnikovs ou encore de lance-missiles, soit en tout plus de 40 tonnes de matériel militaire aux rebelles de Benghazi bien sûr, mais également à ceux de Misrata.
La foi de Bernard-Henri Lévy en une Libye libre et prospère semble inébranlable comme le témoigne son livre dans lequel il affirme que la Libye deviendra une référence mondiale en matière de coexistence entre l’Islam et la démocratie.
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