La compagnie TransCanada a proposé cette semaine un nouveau tracé pour le projet d’oléoduc géant Keystone XL dont il a la charge. Ce projet, dont le coût est de 7 milliards de dollars, doit partir de Hardisty, dans la province de l’Alberta dans l’ouest canadien à Steele City, dans l’État américain du Nebraska dans le centre des États-Unis. Il est l’objet d’une vive controverse aux États-Unis.
Dans un communiqué, le Président-Directeur Général de TransCanada Russ Girling annonce que le nouveau tracé proposé par sa compagnie est la preuve que de l’attention qu’elle accorde à l’environnement en général et à celui de l’État du Nebraska dans le cas président. Keystone XL doit transporter du pétrole des sables bitumineux du Canada aux raffineries américaines. La controverse est vive sur le sujet. Les écologistes s’opposent au projet par crainte de retombées néfastes sur les couches aquifères des grandes plaines centrales des États-Unis. Ils sont en partie soutenus par le président américain Barack Obama qui s’était opposé en début d’année à la réalisation de cet oléoduc tant qu’un nouveau tracé ne serait pas proposé. En pleine campagne électorale, son attitude est critiquée par son adversaire républicain Mitt Romney pour qui le mot d’ordre pour les années à venir est la création d’emplois.
La controverse n’est pas sur le point de s’arrêter. Les membres républicains de la Chambre des représentants ont adopté en avril dernier une loi qui a rendu obligatoire la construction de cet oléoduc. Les écologistes de leur côté ne devraient pas s’arrêter là puisque, selon eux, le nouveau tracé proposé par TransCanada ne diminuera pas les risques que présente l’oléoduc, à cause des gaz à effet de serre que produit l’exploitation des sables bitumineux.
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