Le Roi du Maroc nomme un nouveau gouvernement de 24 membres

Le Roi Mohammed VI a reçu et nommé ce mercredi 9 octobre au Palais Royal de Rabat, les 24 membres du nouveau gouvernement et à leur tête l’islamiste Saâd Eddine El Othmani qui a été maintenu à son poste de chef du gouvernement.

Le nouveau gouvernement, le plus restreint dans l’histoire du Royaume, est composé d’un ministre d’État, un secrétaire général du gouvernement,  16 ministres et 5 ministres délégués, dont quatre femmes et neuf membres sans appartenance politique (SAP). Le précédent gouvernement formé début avril 2017, comptait 39 membres.

Le Roi Mohammed VI avait en effet, annoncé ce remaniement en juillet dernier, dans un discours marquant ses 20 ans de règne en promettant une « étape nouvelle » pour réduire les « disparités criantes » dans le Royaume.

Le souverain marocain avait également souhaité du « sang neuf » et « de nouvelles compétences » pour réduire les inégalités sociales et territoriales dans le pays.

L’Annonce de la nouvelle équipe avait été précédée par de longues et houleuses tractations entre, d’une part, le chef du gouvernement et les chefs des partis politiques autour de la répartition des portefeuilles et d’autre part, au sein même des formations politiques pour le choix des prétendants à un portefeuille ministériel.

Ces tractations ont été émaillées chez certains partis par des prises de bec verbales et même des accrochages physiques en raison du nombre limité des portefeuilles à pourvoir.

Par la suite le Roi Mohammed VI a présidé au palais royal, un Conseil des ministres au cours duquel le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun a présenté devant le Souverain, un exposé sur les orientations générales du projet de Loi de Finances 2020.

Ces orientations sont axées sur la réforme de l’éducation pour renforcer l’égalité des chances, la protection sociale et la régionalisation pour réduire les disparités territoriales.

A la même occasion, le souverain marocain a incité le nouvel exécutif à imprimer une nouvelle dynamique à son action afin d’apporter des réponses concrètes aux problèmes économiques et aux attentes des marocains dans le domaine de l’emploi, de l’éducation, de la santé et des services publics.

Le Conseil des ministres a ensuite adopté neuf conventions internationales bilatérales et multilatérales.