Le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), l’opposition iranienne en exil, a annoncé dimanche que le général iranien Ghassem Souleimani, chef des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, donné récemment comme légèrement blessé en Syrie, serait en fait grièvement atteint.
Citant une source à «l’intérieur du Corps des Gardiens de la Révolution», le CNRI affirme, dans un communiqué, que Ghassem Souleimani a été grièvement blessé à la tête il y a deux semaines par des éclats d’obus au sud d’Alep. Alors qu’il se trouvait sur les lieux pour superviser une opération des gardiens de la révolution et des forces paramilitaires à sa solde, son véhicule a été ciblé par l’Armée syrienne libre.
Le responsable iranien aurait été transféré à Damas par hélicoptère, puis rapatrié à Téhéran où il a été admis « à l’Hôpital Baqiyatollah des Gardiens de la Révolution », ajoute le CNRI, précisant que Souleimani aurait subi à ce jour, au moins deux importantes interventions chirurgicales. Son état serait jugé très grave et il serait interdit de visites.
De précédentes rumeurs allant dans le même sens ont amené mardi dernier, le porte-parole des Gardiens de la Révolution, le général Rameza Sharif a affirmer que le général Souleimani était « en parfaite santé et plein d’énergie », un jour avant qu’une source de sécurité syrienne et une ONG n’indiquent que le général avait été récemment légèrement blessé dans des combats contre les rebelles dans le nord de la Syrie. Des membres des Gardiens de la Révolution sont les seuls militaires que l’Iran reconnaît envoyer en Syrie. Avec le statut de conseillers, ils commandent notamment des miliciens chiites du Hezbollah libanais ainsi que des « volontaires » iraniens, irakiens et afghans.
Poster un Commentaire