Au moins 50.000 combattants de l’organisation de l’Etat Islamique (EI) ont été abattus en Irak et en Syrie depuis 2014 par la coalition internationale anti-djihadiste, conduite par les Etats-Unis, a révélé jeudi, un responsable américain de la défense.
Jusqu’à présent, le Pentagone n’évoque que très rarement les pertes infligées à Daech (acronyme arabe du groupe EI). Toutefois, lors d’un briefing à Bagdad, un porte-parole de la coalition internationale anti-djihadiste, le colonel John Dorrian a fait remarquer l’importance des pertes humaines essuyées par les djihadistes lors de la reconquête de Mossoul en Irak, où a-t-il précisé, «des centaines de combattants sont morts ». La même source a affirmé que Daech envoie sur le front « des jeunes combattants, malheureusement des adolescents».
Ce porte-parole a également assuré que les véhicules piégés employés par les djihadistes à Mossoul, ne sont plus si sophistiqués. L’EI utilise désormais «des véhicules traditionnels» en lieu et place de véhicules blindés, beaucoup plus résistants. Et d’affirmer que « leurs ressources commencent à s’épuiser» bien que la situation «reste extrêmement dangereuse».
Plus globalement, le responsable américain de la Défense s’est dit satisfait, sous couvert de l’anonymat, de «la campagne de frappes la plus impeccable jamais réalisée» menée par la coalition internationale anti-djihadiste, compte tenu du nombre relativement bas de victimes civiles en comparaison aux campagnes de bombardement antérieures.
Pour information, depuis août 2014, la coalition a mené environ 16.600 raids sur l’Irak et la Syrie. Ces forces ont reconnu être responsables de la mort de 173 civils au minimum, bien que leurs détracteurs les accusent de sous-estimer ces chiffres. Plus de 1.900 civils auraient trouvé la mort suite aux bombardements de la coalition, à en croire l’ONG Airwars, basée à Londres.
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