Les groupes rebelles syriens participeront aux pourparlers de paix au Kazakhstan

Mohammed Allouche, le chef de la branche politique du groupe rebelle syrien, Jaïch al-Islam (l’armée de l’Islam), implanté surtout dans la banlieue de Damas, a affirmé la présence de plusieurs groupes rebelles syriens aux pourparlers de paix, qui débuteront le 23 janvier à Astana, au Kazakhstan.

Mohammed Allouche devrait conduire la délégation des groupes rebelles, dont la participation à ces négociations de paix, a été confirmée par Ahmad al-Othman, de la faction Sultan Mourad, implantée dans le nord de la Syrie, et par Zakaria Malahifdji, porte-parole du groupe rebelle Fastakim, actif dans la région d’Alep.

Ce dernier a précisé que la délégation rebelle serait composée en concertation avec le Haut-Comité des Négociations (HCN), qui regroupe les principaux représentants de l’opposition et de la rébellion en Syrie, et serait différente de celle qui siégeait à Genève car «les Russes se focalisent beaucoup sur les factions militaires».

Le conseiller juridique des factions rebelles Oussama Zabou Zeid a indiqué que la délégation rebelle serait purement militaire, avec en appui une équipe technique en matière politique et légal, et aurait pour objectif le renforcement du cessez-le-feu.

Les pourparlers à Astana ont été décidés à l’initiative de la Russie, alliée du régime syrien de Bachar al-Assad, et la Turquie, qui soutient les insurgés, dans le but de tenter de mettre fin à la guerre civile qui ravage le pays depuis près de six ans.

La coopération russo-turque sur le dossier syrien a repris en juin et a accouché mi-décembre, d’un cessez-le-feu à Alep qui a permis l’évacuation de civils et des rebelles des derniers quartiers insurgés dans cette cité. Les pourparlers d’Astana précèderont des négociations inter-syriennes organisées par l’ONU le 8 février à Genève.

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