Le général Townsend des forces armées américaines a révélé mardi, qu’un bombardement de la coalition internationale anti-djihadiste dirigée par les Etats-Unis a «probablement» occasionné l’effondrement d’un immeuble dans la ville irakienne de Mossoul le 17 mars dernier, faisant environ 200 morts.
Le bilan des victimes du raid aérien oscille selon diverses sources, entre 61 et 240 morts, dont les dépouilles avaient été retirées des décombres après l’effondrement de cet immeuble, situé dans le quartier d’Al Djadida à Mossoul-Ouest.
Après ce raid, des enquêteurs avaient été envoyés sur place pour déterminer s’il s’agissait d’une frappe provenant de la coalition ou de Daech (acronyme en arabe de l’organisation de l’Etat Islamique).
Les forces irakiennes affirmaient que les éléments du groupe EI avaient piégé l’immeuble au moyen d’engins explosifs de sorte à provoquer des pertes civiles. Mais, selon certains témoignages, l’immeuble s’était effondré à la suite d’une frappe aérienne de la coalition. Dans la foulée, nombre de familles s’étaient retrouvées sous les décombres.
L’armée de l’air irakienne et l’aviation de la coalition internationale anti-djihadiste, sous commandement américain, bombardent la ville de Mossoul afin d’apporter un soutien aux troupes engagées au sol contre Daech.
Au début de ce mois, la coalition internationale anti-djihadiste avait jugé «probable» qu’au minimum 220 civils aient été tués «involontairement» depuis 2014, suite à ses raids aériens visant Daech en Irak et en Syrie.
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