Le porte-parole de l’armée israélienne Jonathan Conricus a indiqué que Tsahal avait intercepté mardi un drone du Hezbollah libanais de fabrication iranienne, parti de Syrie pour une mission de reconnaissance au-dessus de la partie du Golan syrien annexée par Israël.
Selon l’armée israélienne, le drone avait décollé mardi d’un aéroport militaire près de Damas et a été abattu dans la zone démilitarisée séparant la partie du plateau du Golan occupée par Israël et celle restée sous contrôle de la Syrie. Le drone a été abattu par un missile Patriot tiré par des soldats israéliens.
L’armée israélienne a déclaré être en train d’évaluer les caractéristiques du drone pour évaluer notamment s’il était ou non équipé d’armes. Quelques heures avant l’annonce de l’armée israélienne, la Syrie avait accusé l’Etat hébreu d’avoir frappé une position militaire près de l’aéroport de Damas.
Depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, les incidents frontaliers se sont multipliés entre Israël et la Syrie, toujours techniquement en état de guerre, alors que le calme avait régné pendant des décennies entre les deux pays.
Et ces incidents opposent souvent Israël au Hezbollah, allié du régime de Bachar al-Assad et soutenu par la République islamique d’Iran, ennemi déclaré d’Israël.
Des tirs sont tombés à de nombreuses reprises du côté israélien du plateau du Golan et Israël a reconnu avoir procédé à des dizaines de frappes en Syrie contre des convois d’armes destinés au Hezbollah libanais.
Ces derniers temps, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a multiplié ses critiques contre l’Iran et le Hezbollah, s’en prenant plus particulièrement à la présence iranienne en Syrie. Fin juin, il avait déclaré que l’Iran construisait des usines de production de missiles en Syrie et au Liban.
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