Premiers dirigeants occidentaux à se rendre en Libye depuis l’éviction de Mouammar Khadafi à la tête du pays, le Chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron ont vu une foule en effervescence les accueillir à leur arrivée hier jeudi à Tripoli et à Benghazi.
Les dirigeants français et britannique ainsi que les dirigeants du CNT présents ont tenu une conférence de presse commune dans laquelle ils ont rappelé que, même si la victoire était pratiquement acquise, tout ne serait pas achevé tant que le Colonel Mouammar Kadhafi ne serait pas arrêté. David Cameron a assuré la population présente que les Britanniques aideraient à cette traque du Colonel Kadhafi et que l’OTAN continuerait de se battre aux côtés du CNT tant les dernières poches de résistance des partisans de Mouammar Kadhafi ne seraient pas maîtrisées. L’OTAN estime à 15% le dispositif des pro-Khdafi encore opérationnel dans le pays, essentiellement dans la zone allant de Tripolli à Sebha, à 400 kilomètres au sud, et jusqu’au port de Syrte. Nicolas Sarkozy pour sa part a multiplié les appels à la paix et à la réconciliation.
Les deux hôtes ont également assuré que la France, la Grande-Bretagne, mais également toute l’Europe étaient disposées à accompagner la Libye dans son processus de reconstruction. La Grande-Bretagne devrait, selon un porte-parole du Premier ministre britannique, débloquer près de 250 millions de dollars US sur plus de 19 milliards de dollars d’avoirs libyens qu’elle a bloqué depuis février suite aux résolutions des Nations-Unies.
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