Lors d’un forum des marchés financiers mondiaux qui se tient à Abou Dhabi, le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis et président de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) Souhail al-Mazrouei a affirmé mardi s’attendre à un marché pétrolier mondial équilibré cette année.
Les producteurs continuent de limiter leur production pour soutenir les prix du brut tombés à leur plus bas niveau en 2014. Souhail al-Mazrouei est convaincu que le marché pourra atteindre un équilibre dès cette année entre l’offre et la demande.
A la moitié de ce mois, le chef de l’OPEP avait indiqué que son organisation cherchait à parvenir avant la fin 2018 à un accord sur une coopération à long terme avec les pays non membres du cartel pour stabiliser le marché.
Le retour de l’équilibre du marché et la hausse de la demande mondiale de pétrole devraient s’accompagner de gros besoins d’investissements dans un proche avenir du secteur de l’énergie. Environ 10 500 milliards de dollars devraient ainsi être mobilisés par les riches monarchies pétrolières du Golfe ainsi que les majors pétrolières pour produire 15 millions de barils de pétrole de plus en 2040 pour satisfaire la demande.
Fin 2016, les pays producteurs de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole associés à dix autres producteurs non membres du cartel, dont la Russie s’étaient mis d’accord pour limiter la production.
A travers des prévisions de baisse de la production de 1.8 million de barils par jour, l’accord cherchait à réduire l’excédent d’offre sur le marché de manière à limiter la production afin de contenir la chute des cours.
En janvier, le respect de la baisse de production a atteint 133% en janvier, ce qui, selon le ministre émirati, est supérieur à l’engagement dicté par l’accord. Cette baisse de la production a réussi à faire rebondir les cours du brut qui ont atteint 70 dollars le baril.
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