Un magistrat américain a rejeté mercredi dernier un recours introduit par le gouvernement saoudien dans l’objectif d’annuler les poursuites pouvant être engagées contre le Royaume wahhabite par les familles des victimes des attentats terroristes du 11 septembre 2001.
Les plaignants, qui sont des proches des victimes de ces attaques terroristes, ont présenté «un fondement raisonnable» dans leur argumentaire, a indiqué, dans son jugement, le magistrat George Daniels, basé à Manhattan. Ce dernier a ainsi rejeté la demande de non-lieu de Ryad.
De leur côté, les plaignants soutiennent que l’Arabie saoudite a apporté un appui matériel, entre autres financier, au mouvement Al-Qaïda et à son leader de l’époque, Oussama Ben Laden. Toutefois, l’implication du Royaume saoudien dans ces attentats n’a jamais été prouvée.
A titre de rappel, le Congrès américain a voté, en septembre dernier, en faveur du « Justice Against Sponsors of Terrorism Act » (JASTA), un texte donnant la possibilité aux rescapés et aux proches des victimes d’attentats terroristes de traduire en justice des gouvernements étrangers.
Faisant partie des alliés indéfectibles des Etats-Unis, l’Arabie Saoudite a toujours catégoriquement rejeté toute accusation d’implication dans les attentats du 11 septembre 2001.
Une commission d’enquête américaine a d’ailleurs innocenté le royaume wahhabite en 2004, bien que 15 des 19 auteurs de cette attaque étaient de nationalité saoudienne.
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