De nombreux tirs de roquettes ont visé mardi plusieurs villes israéliennes, quelques heures après que l’armée israélienne ait tué un haut commandant du Jihad islamiste, un groupe islamiste armé palestinien.
Les sirènes d’alarme ont retenti dans de nombreuses villes israéliennes à proximité de Gaza, où les écoles ont été fermées, et jusque dans la métropole économique Tel-Aviv.
Le Jihad islamique a confirmé la mort du commandant Baha Abou Al-Ata, 42 ans, et de sa femme, après que l’armée israélienne «Tsahal» ait annoncé avoir ciblé dans une «frappe chirurgicale» un immeuble dans la bande de Gaza, où résidait ce haut dirigeant du Jihad islamique.
Le Jihad islamique avait aussitôt annoncé être en «alerte maximale», promettant un barrage de roquettes sur le sud d’Israël dans des villes entourant Gaza. Mais la responsabilité du groupe palestinien dans les tirs de roquettes qui ont frappé Israël n’a pas été formellement établie dans l’immédiat.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’Abou Ata était derrière de nombreux tirs de roquettes depuis la bande de Gaza en territoire israélien. L’armée israélienne assure de son côté, qu’il se préparait aussi à orchestrer des opérations impliquant à la fois des roquettes, des snipers, des drones et des combattants.
Le prote-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus a déclaré en conférence de presse que son pays ne cherchait pas une escalade, mais était prêt à des scénarios défensifs et offensifs, en prévision de «plusieurs jours d’affrontements».
Avec ses deux millions d’habitants, la bande de Gaza est sous contrôle depuis plus de dix ans, d’un autre mouvement islamiste, le Hamas, et un blocus lui est imposé par Israël. Le Hamas et l’Etat hébreu se sont livrés trois guerres dans l’enclave depuis 2008.
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