Le HCR et le PAM s’unissent pour apporter une aide alimentaire aux migrants bloqués en Libye

Suite à la dégradation des conditions de vie des migrants clandestins en Libye, le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (HCR), ont décidé de leur apporter conjointement une aide alimentaire.

Les deux agences onusiennes «unissent leurs forces en Libye dans le cadre d’un projet qui vise à atteindre jusqu’à 10.000 réfugiés et demandeurs d’asile en situation d’insécurité alimentaire avec une aide d’urgence cette année», ont-elles annoncé dans un communiqué commun.

Une première opération de distribution de colis alimentaire a été réalisée lundi dernier dans le quartier Sarraj, situé à l’ouest de Tripoli, la capitale. Des haricots, houmous (pois-chiches), halawa (halva), dattes et conserves de thon constituaient les composants de ces paniers alimentaires, pouvant permettre à chacun des bénéficiaires d’avoir assez de nourriture pendant un mois. 

Environ 2.000 bénéficiaires recevront cette aide alimentaire « au cours de la phase pilote », précise le communiqué.

Beaucoup de réfugiés et demandeurs d’asile bloqués sur le sol libyen, ne se nourrissent pas à satiété, suivant la conclusion d’«une évaluation rapide des besoins réalisée par le PAM entre le 30 mai et le 3 juin 2020».

Les couvre-feux instaurés dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 ont aggravé les conditions de vie de ces migrants devenus incapables de décrocher un emploi journalier pour répondre à leurs besoins vitaux.