Alors que l’émoi, suscité par l’actuelle situation humanitaire catastrophique due à l’extrême sécheresse dans la Corne de l’Afrique, ne cessait de faiblir dans la communauté internationale, les Etats-Unis font preuve d’un regain de générosité.
Lundi 24 octobre dernier, la Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, declarait à l’occasion d’une conférence sur la sécurité alimentaire organisée au département d’Etat à Washington : « Aujourd’hui, je suis heureuse d’annoncer que nous allons débloquer 100 millions de dollars américains supplémentaires, essentiellement en nourriture, pour les régions touchées par la famine en Ethiopie, au Kenya et en Somalie ». Cette aide est vraiment opportune car la crise humanitaire en Afrique de l’Est est loin d’être terminée. Déjà, selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), plusieurs dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie à cause de cette famine. Et, malgré les efforts humanitaires, 12 millions de personnes restent menacées par la faim. Ainsi, la communauté internationale doit rester mobilisée face à cette aridité sans précédent.
Quant aux USA, ils totalisent environs 650 millions de dollars américains consacrés à la crise alimentaire dans la Corne de l’Afrique. Avec cette nouvelle contribution, ils portent donc leur apport à près de 750 millions de dollars américains. D’ordinaire, ces sommes sont versées à des ONG œuvrant sur le terrain et au Programme Alimentaire Mondial (PAM), l’agence onusienne spécialisée dans ce genre de questions.
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