Après avoir été l’une des actrices principales du dénouement du conflit postélectoral, la France apporte logiquement son aide au nouveau gouvernement ivoirien. Ainsi, comme récemment annoncé par le Ministre français de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Christine Lagarde, la Côte d’Ivoire et l’Agence Française de Développement (AFD) ont signé un accord portant sur un prêt de 350 millions d’euros (environs 470 millions de dollars américains) mardi dernier. En outre, afin de régler les arriérés d’intérêt des organismes multilatéraux, l’Hexagone va octroyer à la Côte d’Ivoire un prêt supplémentaire de 50 millions d’euros (près de 70 millions de dollars américains).
Quant à la première somme, elle sera consacrée aux dépenses urgentes en faveur des populations et concernant la reconstruction de la capitale économique, Abidjan, et pour permettre aux services publics de reprendre leurs prestations. C’est pourquoi, sa première tranche, qui s’élève à 200 millions d’euros (260 millions de dollars américains), sera déjà disponible d’ici la fin du mois. Quant au reste, il faudra attendre quelques semaines, le temps de rétablir un circuit bancaire fiable et sécurisé.
De cette nouvelle page d’histoire ivoirienne, la France veut, vraisemblablement, en écrire bien de lignes. Cela se voit, notamment, dans les récents propos de Christine Lagarde, laquelle a assuré que « les entreprises françaises veulent redémarrer leurs activités » en Côte d’Ivoire. Et, ce, malgré d’énormes pertes essuyées lors du conflit armé. Ainsi, il convient aux ivoiriens de tirer le maximum de profit de cette coopération.
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