Au terme de sa visite officielle de deux jours en Arabie saoudite, le président français François Hollande a annoncé de belles perspectives commerciales entre les deux pays même si, concrètement, aucun contrat d’importance n’a été conclu. Il a affirmé que la France avait de belles perspectives dans les domaines des transports urbains, des transports à grande vitesse, de l’aéronautique et de l’énergie, nucléaire comme civile. Aucun contrat n’a été signé mais les rumeurs vont bon train.
Airbus serait bien parti pour mettre un terme au monopole de l’américain Boeing en Arabie saoudite. Pour ce qui est de la Défense, Riyad s’est engagé à octroyer 3 milliards de dollars à l’armée libanaise pour que celle-ci puisse se procurer des armes françaises. Mais c’est le domaine de l’énergie qui concentre les perspectives commerciales les plus prometteuses.
Le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a annoncé que la France était très bien positionnée pour décrocher le gros contrat du projet saoudien de construction de 16 réacteurs nucléaires dans les prochaines années. Ce futur appel d’offres est évalué à entre 70 et 100 milliards de dollars. Une coentreprise a été créée à parts égales par le groupe énergétique français EDF et le saoudien GEHC pour réaliser des études de faisabilité dans le cadre du programme nucléaire saoudien. Dans le même domaine, le président français a annoncé, la tenue au mois de mars prochain, la réunion de la commission mixte sur le nucléaire civil.
Les échanges commerciaux entre la France et l’Arabie saoudite ont doublé en dix ans, s’établissant aujourd’hui à près de 11 milliards de dollars US. Les exportations saoudiennes sont dominées par le pétrole. La France est, un peu plus présente, et l’entreprise française Alstom a remporté en 2013 le contrat du métro de Riyad et les sociétés DCNS et Thales celui de l’équipement de la Garde nationale saoudienne.
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