La police et les médias israéliens ont annoncé que des mesures d’éloignement, dont l’assignation à résidence, allaient être imposées à plusieurs extrémistes juifs dans le but de prévenir d’éventuelles perturbations lors de la prochaine visite du pape François 1er en Israël.
Les médias citent trois jeunes activistes militants d’extrême-droite qui auraient projeté de commettre des actes de provocation pendant la visite du pape prévue pour les 25 et 26 mai courant. Ces activistes auront interdiction de quitter leur ville de résidence à compter de jeudi. Deux de ces activistes sont étudiants dans une yéshiva, une école talmudique, située sur le Mont Sion, où le pape doit prononcer lundi prochain une messe.
Les autorités craignent des troubles parce que le Cénacle où le pape doit prononcer sa messe est un haut-lieu pour les Juifs en tant que tombeau du roi David. La célébration d’une messe par le chef de l’Eglise catholique en ce lieu est perçue comme « impie » par de nombreux radicaux. Les juifs ultra-orthodoxes et les nationalistes religieux y ont déjà organisé deux rassemblements pour exprimer leur mécontentement et un autre au même endroit devait avoir lieu jeudi.
Le pape François1er arrivera ce dimanche à Bethléem, en Cisjordanie pour un pèlerinage dans les Territoires palestiniens et en Israël. Un dispositif policier du niveau de celui déployé lors de la visite du président américain Barack Obama l’année dernière, sera mis en place avec la mobilisation de 8 000 policiers.
L’inquiétude de voir des troubles pendant cette visite est d’autant plus grande qu’Israël est actuellement secoué par une vague de vandalismes, imputée à des juifs extrémistes. Au-delà des différends religieux, les autorités israéliennes craignent que les activistes juifs radicaux ne se servent de la visite du pape ,comme vitrine mondiale, pour leur mouvance semi-clandestine.
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