Du 3 au 5 octobre, environ 4 millions de musulmans devraient séjourner à La Mecque dans le cadre du grand pèlerinage. D’ou, les autorités saoudiennes ont adopté des mesures exceptionnelles pour éviter toute contamination liée à Ebola.
Actuellement, l’Arabie Saoudite connaît déjà un problème sanitaire d’envergure avec le coronavirus MERS. Ce pays ne veut donc pas compliquer sa situation avec Ebola. Du coup, en prévision des millions d’arrivées dans le grand pèlerinage, qui constitue le cinquième pilier de l’Islam,les autorités saoudiennes ont mis en place des moyens de prévention spéciaux à l’aéroport international du Roi Abdelaziz à Jeddah.
Truffé de divers professionnels de la santé (médecins, infirmiers, entre autres), le hall de cet aéroport a pris des allures d’hôpital. Le personnel met constamment une blouse de protection et des gants. « Les personnels médicaux sont avant tout formés à se protéger eux-mêmes », a expliqué un conseiller auprès du ministre de la Santé, le Dr Abdulaziz Bin Saaed. Dans ce même cadre, il est exigé à tout pèlerin atterrissant en Arabie Saoudite, de donner des renseignements sur un formulaire médical en passant devant une caméra thermique. En cas de suspicion, la personne est immédiatement conduite dans un hôpital à Jeddah.
Afin d’éviter la propagation d’Ebola, le ministère saoudien de la Santé a déconseillé le Hadj 2014 aux femmes enceintes et aux personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques. Dans le même ordre d’idées, l’Arabie Saoudite a refusé d’accorder son visa aux pèlerins en provenance de Guinée, du Libéria et de Sierra Léone. Ces trois pays sont considérés comme les foyers géographiques de cette épidémie.
