Le NBS (Bureau National de la Statistique) chinois a annoncé vendredi dernier une révision à la hausse du Produit Intérieur Brut(PIB) du pays du pays de 2013 de 3.4%. Cette révision affectera, également à la hausse, celui de l’année en cours, mais sans influencer la croissance
Après une enquête auprès de 70 millions d’entreprises du pays, la nouvelle estimation du PIB de la Chine pour l’année 2013 est de 7 690 milliards d’euros. La hausse de la richesse constatée, qui correspond à l’équivalent de l’économie de la Malaisie, est due à un relèvement de la contribution du secteur des services, qui a représenté 46.9% du PIB chinois en 2013 contre 46.1% selon une précédente estimation.
Toutefois, cette révision à la hausse du volume de la deuxième économie mondiale, qui est censée refléter le changement de modèle économique que Pékin souhaite insuffler par ses réformes, jette un doute sur la fiabilité des statistiques officielles. Cette révision de ces procédures de calcul du PIB pourrait affecter le montant celui de 2014 mais n’affectera pas fondamentalement sa croissance cette année. C’est ainsi que, sans surprise, plusieurs économistes prédisent que la Chine ne devrait pas atteindre son objectif de 7.5% croissance et avancent à la place à un chiffre qui tourne autour de 7%.Tous s’accordent à dire que la croissance de la Chine cette année devrait être la plus faible depuis 1990.
Ce pays qui venait quelques semaines auparavant d’être désigné première puissance économique mondiale selon le critère du PPA(Parité de Pouvoir d’Achat) du Fonds Monétaire International, ne semble malgré tout pas pressé de revendiquer son nouveau statut. Il se complaît dans sa position de « puissance émergente » qui lui offre des avantages dans nombre de négociations internationales.
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