Le procureur général du Koweït a procédé mardi à l’inculpation de 29 personnes impliquées dans l’attentat contre une mosquée chiite survenu le 26 juin dernier. Dans ce groupe figurent notamment sept femmes.
De manière plus précise, il y a, parmi les inculpés, sept Koweïtiens, cinq Saoudiens, trois Pakistanais et 13 apatrides, comme indiqué par le procureur général via un communiqué relayé par l’agence officielle Kuna. Au travers de cette annonce, cette autorité n’a pas dévoilé la nationalité de la dernière personne, qui est actuellement en fuite. Quoi qu’il en soit, 24 personnes dans le lot des inculpés sont détenues sur le territoire koweïtien contrairement à cinq autres, qui seront jugés par contumace. C’est le cas, entre autres, de deux Saoudiens, présentement en détention dans leur pays d’origine et soupçonnés de s’être introduit avec les engins explosifs sur le territoire koweïtien.
Pour rappel, cette attaque a été perpétrée par un kamikaze saoudien à l’encontre d’une mosquée chiite. Revendiqué peu après par le groupe Etat Islamique (EI), cet attentat-suicide est le plus meurtrier de l’histoire de l’émirat, ayant causé la mort de 26 personnes et fait 227 blessés. Dans le cadre de cette affaire, le procureur général koweitien a inculpé deux personnes de meurtre avec préméditation et deux autres pour avoir formé l’auteur de l’attentat au maniement des engins explosifs. Et le reste des personnes, pour avoir été informé de la préparation de cette attaque mais n’en avoir pas fait état aux autorités compétentes. Le procureur général koweïtien a enfin demandé à la justice d’arrêter une date pour l’ouverture du procès.
Cet attentat a poussé les autorités koweïtiennes à prendre plusieurs mesures. Ainsi, pas plus tard que lundi dernier, un comité permanent de lutte contre le « terrorisme » a été mis en place. Avant cela, la sécurité aux environs des mosquées et des sites sensibles, dont les installations pétrolières, a été renforcée.
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