Le groupe pétrolier français Total a signé un accord avec le groupe brésilien Petrobras, le jeudi 24 septembre dernier, dans l’objectif de lui transférer ses parts dans cinq blocs d’exploration situés dans le bassin de Foz do Amazonas, situé à 120 kilomètres au large des côtes brésiliennes.
Ce projet, qui associe depuis 2013, Total au britannique BP et au brésilien Petrobras, est décrié par des ONG de protection de l’environnement. La finalisation de cette opération est soumise aux droits de préemption des partenaires dans les blocs et aux approbations réglementaires standards, a précisé le géant pétrolier tricolore.
Au début de ce mois, Total avait déclaré mettre un terme à ses responsabilités « d’opérateur » dans les cinq blocs d’exploration en question. Rappelons qu’en décembre 2018, cette compagnie pétrolière française avait été privée par les autorités brésiliennes de licence environnementale en vue de réaliser des forages dans ces blocs d’exploration, à cause « d’importantes incertitudes » en cas de situations d’urgence.
C’est le parquet du Brésil et non les ONG de protection de l’environnement qui avait sollicité le refus de cette autorisation. A en croire l’association écologique Greenpeace, la multinationale tricolore avait récemment «relancé le processus d’acquisition des licences environnementales pour forer près du Récif de l’Amazone, un écosystème unique et vulnérable, encore méconnu », avait-elle rapporté en début septembre par le biais d’un communiqué.
Et d’ajouter que Total « misait sur Jair Bolsonaro, président d’extrême-droite, climato-sceptique notoire, pour relancer ses projets de forages au large du Brésil ».
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