L’administration Trump a annoncé dimanche sa décision d’inclure les insurgés yéménites Houthis sur sa liste noire des mouvements «terroristes», soit dix jours avant la fin du mandat du président Donald Trump.
D’après les ONG internationales, cette décision pourrait aggraver la crise humanitaire dans ce pays du Moyen-Orient.
Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a déclaré qu’il saisirait le Congrès sur cette décision visant à renforcer la «dissuasion contre les activités néfastes du régime iranien», qui appuie les rebelles yéménites Houthis confrontés au gouvernement soutenu par une coalition militaire arabe sous commandement saoudien. Trois responsables des insurgés yéménites figurent aussi sur cette liste noire, principalement leur leader Abdel Malek al-Houthi.
Ces mesures entreront en vigueur le mardi 19 janvier, la veille de l’investiture du futur président américain, le démocrate Joe Biden. Ces sanctions ont pour but de tenir les insurgés yéménites, qui règnent sur la capitale Sanaa et la majeure partie du nord du pays, «pour responsables de leurs actes terroristes, notamment pour les attaques transfrontalières menaçant les populations civiles, les infrastructures et le transport maritime», a précisé Pompeo dans un communiqué.
De l’avis de nombre d’organisations internationales, cette décision pourrait donner lieu à un blocage de l’acheminement de l’aide humanitaire au Yémen.
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