Ankara a accusé dimanche, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) d’être impliqué dans le meurtre de treize citoyens turcs, dont la majorité faisait partie des forces de sécurité déployés sur le sol irakien.
Ils étaient retenus captifs par cette formation politico-militaire dans une grotte située dans le nord du territoire irakien. Leur mort survient dans le cadre d’une offensive des forces armées turques contre le PKK dans la région. Les dépouilles ont été toutes rapatriées vers leur pays d’origine.
A en croire le ministre turc de la Défense, les treize hommes dont les corps ont été retrouvés, auraient été abattus par les combattants kurdes qui les détenaient depuis 2015 ou 2016 pour la majorité. Leurs cadavres portaient des traces de balles tirées « à bout portant ». Douze de ces Turcs auraient été touchés au crane.
Cette autorité turque, qui affirme, entre autres, se baser sur les témoignages de deux éléments du PKK faits prisonniers par les forces armées turques, assure que ces treize ressortissants ont été exécutés juste après l’entame, le mercredi 10 février dernier, d’une offensive dans la région montagneuse de Gara, à une trentaine de kilomètres de la frontière avec la Turquie.
Des militaires et des agents de police faisaient partie des victimes, de même que des éléments des services de renseignement turcs.
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