Une «conférence de soutien à la stabilité de la Libye» a lieu ce jeudi à Tripoli en présence de délégations d’un bon nombre de pays dans le but de consolider le processus de transition, à deux mois d’un scrutin présidentiel déterminant pour l’avenir de ce pays d’Afrique du nord.
Le gouvernement libyen avait annoncé que Rosemary Di Carlo, secrétaire générale adjointe des Nations Unies en charge des Affaires politiques, et Jan Kubis, chef de la mission de l’ONU en Libye, seront présents à cette «conférence internationale».
A en croire l’agence de presse libyenne Lana, des représentants de divers pays, dont l’Egypte, la France, l’Italie, le Qatar, l’Arabie saoudite, le Soudan, le Tchad, l’Algérie, la Tunisie et la Turquie, vont également y participer.
La Libye essaye de sortir d’une importante crise politico-militaire qui a commencé depuis le déclin du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Après des années de guerre et de divisions entre l’Ouest et l’Est, un nouvel exécutif intérimaire a été mis en place en début 2021, sous la direction des Nations Unies, dans l’objectif d’extraire la Libye d’un conflit internationalisé en conduisant ce pays jusqu’à l’élection présidentielle décisive du 24 décembre prochain.
D’après la cheffe de la diplomatie libyenne, Najla al-Mangoush, cette conférence vise à « mobiliser les soutiens nécessaires, de manière transparente et équitable », à la tenue de cette élection.
Le conflit libyen ayant été largement nourri par des puissances étrangères, le gouvernement libyen veut, à la même occasion, « mettre l’accent sur la nécessité de respecter la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale » du pays, a ajouté la ministre libyenne des Affaires étrangères
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