Les premières funérailles des victimes de l’attentat visant le siège des Industries de défense de Turquie, près d’Ankara, se tiennent ce jeudi, après une nuit de bombardements ciblant les combattants du PKK. L’attaque a causé la mort de cinq personnes, en plus des deux assaillants, et a blessé 22 autres personnes, dont 14 restent hospitalisées.
Le gouvernement turc a rapidement désigné le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) comme le principal suspect de l’attaque. Le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, a annoncé l’identification de l’un des assaillants, connu sous le nom de « Rojger », membre présumé du PKK, tandis que l’identité de sa complice est encore en cours d’analyse.
Les deux assaillants ont été filmés par les caméras de surveillance sortant d’un taxi armés de fusils d’assaut et ouvrant le feu sur les employés. Les obsèques du chauffeur de taxi, tué par les assaillants avant qu’ils ne prennent son véhicule, se sont déroulées en présence du président du parlement, Numan Kurtulmus.
Face à cette situation, les aéroports d’Istanbul ont renforcé leur sécurité en passant en « alerte orange », incitant les passagers à arriver trois heures à l’avance. En réponse à l’attentat, l’armée turque a mené des frappes aériennes et des opérations par drone ciblant 47 positions du PKK, dont 29 en Irak et 18 dans le nord de la Syrie. Selon les forces kurdes en Syrie, ces bombardements ont fait au moins douze victimes civiles, dont deux enfants.
Le président Recep Tayyip Erdogan, s’exprimant lors du sommet des Brics à Kazan, a remercié ceux qui ont exprimé leurs condoléances pour l’attaque.
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