L’UEMOA planche à nouveau sur l’harmonisation de sa législation pharmaceutique vétérinaire à Lomé

Lomé, la capitale du Togo, accueille du 30 juin au 4 juillet, la sixième réunion biennale d’information entre l’Organe exécutif de l’UEMOA (Commission), les Etats membres et les firmes pharmaceutiques vétérinaires.

Cette planche depuis hier lundi, sur les insuffisances liées au montage des dossiers de demande d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) des médicaments vétérinaires, les campagnes de contrôle de qualité des médicaments vétérinaires sur le marché, ainsi que les acquis de la réforme sur les législations pharmaceutiques.

Les travaux de cette rencontre ont été ouverts par le ministre d’Etat, ministre togolais des Ressources Halieutiques, Animales et de la Règlementation de la Transhumance, Damehame Yark, en présence du Commissaire chargé du Département de l’Agriculture, des Ressources en Eau et de l’Environnement de l’UEMOA, Mahamadou Gado.

«Malgré les efforts consentis par la Commission de l’UEMOA et les Etats membres, force est de constater qu’une quantité non négligeable de médicaments vétérinaires frauduleux continue de circuler dans l’espace communautaire», a déploré le Commissaire Gado.

Le ministre Yark a invité pour ce faire, les participants à cette réunion à échanger sur les acquis de la réforme des législations pharmaceutiques vétérinaires engagée depuis plus d’une quinzaine d’années au sein de l’UEMOA et surtout à formuler des propositions de solutions aux difficultés rencontrées dans sa mise en œuvre afin d’y remédier.

Près de 800 millions de FCFA ont été mobilisés par la Commission de l’UEMOA pour soutenir les Etats membres dans la lutte contre la vente illicite des médicaments vétérinaires dans l’espace communautaire, d’une part et d’autre part, plus de 200 millions de FCFA pour le contrôle post Autorisation de Mise sur le Marché des médicaments vétérinaires homologués en circulation dans l’Union.

Ces appuis financiers se greffent aux actions déployées pour le renforcement des capacités des laboratoires en termes de formation sur les méthodes d’analyse et de fourniture des équipements et matériels d’analyse.

Des représentants des vétérinaires privés grossistes des Etats membres de l’Union, des industries et sociétés pharmaceutiques vétérinaires demandeurs d’AMM et des Experts membres du Comité Régional du Médicament Vétérinaire prennent également part aux débats de cette rencontre régionale.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*