À un mois du scrutin du 28 décembre, Faustin-Archange Touadéra défend fermement son bilan et justifie sa candidature à un troisième mandat par les « avancées indéniables » enregistrées selon lui depuis 2016. Il affirme avoir répondu à un appel populaire et estime que le pays a « relevé la tête » après des années de crise profonde, même si « tout n’est pas parfait ».
Face à six adversaires, dont Henri-Marie Dondra et Anicet-Georges Dologuélé, il rejette les accusations de manœuvres visant à limiter la concurrence. La validation de leurs candidatures par le Conseil constitutionnel démontre, selon lui, que le processus reste ouvert et légal.
Touadéra reconnaît que l’organisation du quadruple scrutin constitue un défi logistique et financier, mais insiste que la date du 28 décembre est intangible. Tout report, estime-t-il, créerait un vide dangereux et relancerait les discours sur une transition, ce que le pays ne peut plus se permettre.
Sur le plan sécuritaire, il met en avant les nouveaux accords conclus avec des groupes rebelles, affirmant que leurs leaders ont désormais compris l’inutilité de la violence. Le désarmement de l’UPC et de 3R se poursuit, malgré des difficultés de prise en charge des ex-combattants.
Sur l’économie, il admet que la vie reste difficile, mais rappelle que les bases d’un plan national de développement sont posées. Concernant les carburants, il rejette les soupçons de surcoûts artificiels, soulignant les contraintes d’un pays enclavé.
Il exprime aussi son inquiétude face à la guerre au Soudan, qui perturbe l’économie du nord et entraîne l’arrivée de réfugiés.
Enfin, il nie tout risque de dérive liée au rapprochement avec les Émirats arabes unis ou la Russie et affirme que toutes les entreprises opérant en Centrafrique respectent les mêmes règles nationales.
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