« Alors qu’approche la fin de mon mandat de Secrétaire Général, je soumets humblement mon nom à la considération des membres du Conseil de Sécurité pour un deuxième mandat ». Tels sont les mots de Ban Ki Moon dans une lettre datée du lundi 6 juin dernier. Le sud-coréen souhaite donc rempiler à la tête de l’ONU, après un premier mandat jugé satisfaisant par la communauté internationale.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les élections onusiennes tombent à pic pour Ban Ki Moon. Car, il a souvent été sous les feux des projecteurs ces derniers temps, se distinguant, notamment, lors des épisodes du Printemps Arabe en prenant partie pour les insurgés, en prônant la protection des civils et en enjoignant les présidents contestés à entamer des discussions avec les peuples. En outre, Ban Ki Moon a également occupé une place prépondérante dans la crise ivoirienne en ralliant les Casques-Bleus aux Forces Républicaines d’Alassane Ouattara et en sollicitant le concours de la France pour mettre un terme aux violences à Abidjan. Une attitude très engagée qui contraste avec ses débuts à la tête de l’ONU, période pendant laquelle il s’est forgé sa réputation de discret. Mais, cette caractéristique ne lui a pas empêché, à l’époque, de faire correctement son travail, lequel s’est principalement axé sur l’harmonisation des relations internationales.
Aussi, beaucoup souhaitent revoir Ban Ki Moon au sommet de l’ONU. La France, par exemple, a exprimé son soutien au sud-coréen selon les propos d’Alain Juppé, évoquant sa « très solide expérience et son autorité ». Dans la foulée, les Etats-Unis, la Chine et la Tanzanie l’ont emboité le pas. Comme quoi, les nations semblent unies derrière la candidature du Secrétaire Général des Nations Unies. Comment ne pas l’emporter ?
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