Le ministre espagnol de l’Economie, Luis de Guindos, a annoncé mardi à l’occasion d’un forum économique une baisse du PIB de 0,5 % à 0,6 % au terme du premier trimestre 2013. Malgré cette mauvaise passe, le gouvernement s’attend tout de même à une hausse du PIB au dernier trimestre.
Un recul de la croissance en pleine récession. Cette phrase résume la situation actuelle de l’Espagne. Déjà, le précédent trimestre s’était clos sur une baisse du PIB de 0,8 %. Avec la contre-performance annoncée par M. de Guindos, le seul motif de satisfaction pour l’Exécutif espagnol pourrait être d’enregistrer une diminution de la croissance moins importante que la précédente. Cela explique l’optimisme affiché par l’argentier du gouvernement espagnol. Aussi, s’attend-t-il à un mieux de la croissance au cours de l’année, soit un deuxième trimestre « un peu meilleur », suivi d’un troisième « proche de zéro » ; et, pour couronner le tout, « la possibilité d’une croissance positive » au dernier trimestre 2013.
Il sied de signaler qu’en matière de prévisions, le gouvernement espagnol n’a pas toujours brillé par sa cohérence. Présentement, par exemple, il campe toujours sur un recul du PIB de 0,5 % en 2013. Mais, il y a peu, le Premier ministre Mariano Rajoy a laissé entrevoir une correction de ce taux prévisionnel. A ce propos, le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque d’Espagne tablent sur une diminution d’1,5 % du PIB espagnol. Un peu moins pessimiste, la Commission européenne mise sur une baisse d’1,4 %.
Dans un contexte économique aussi difficile que celui de l’Espagne à l’heure actuelle, les chiffres ne sont pas des plus stables. Pour preuve, en 2012, la baisse du PIB s’était empirée au quatrième trimestre (0,8 %) alors qu’elle oscillait entre 0,3 et 0,4 % aux trimestres précédents.
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