Deux bombes ont explosé hier lundi en plein centre-ville de Boston, dans l’Etat du Massachusetts dans le nord-est des Etats-Unis, lors du marathon qui se courait dans la ville. Le bilan actuel fait état de trois morts, dont un petit garçon de 8 ans, et de plus de 140 blessés. Il s’agirait de toute évidence d’un acte terroriste.
Institué en 1897, le marathon de Boston est la course la plus ancienne des Etats-Unis et avait rassemblé cette année plus de 26 000 personnes. Les deux explosions se sont produites simultanément près de la ligne d’arrivée. La première sur le bas côté de la route empruntée par les coureurs et où étaient massés les spectateurs, la seconde quelques secondes plus tard à une centaine de mètres de la première explosion.
Le Boston Medical Center a constaté que la plupart des victimes ont été blessées aux jambes et plusieurs d’entre elles ont dû être amputées. Selon le chef de la police de Boston Ed Davis, « aucun renseignement spécifique » sur un risque d’attentat n’avait été enregistré. Dans son allocution solennelle à la nation, le président Barack Obama a pris soin de ne pas utiliser les termes « attentat » et « terroriste », tout en promettant de tout faire pour que justice soit rendue contre les auteurs du carnage.
Aucune piste n’a encore été relevée par le FBI et l’ATF (Agence fédérale sur l’alcool, le tabac, les armes à feu et les explosifs) qui sont en charge de l’enquête, sous la supervision du Département de la Justice. Mais les mesures de sécurité ont immédiatement été renforcées dans plusieurs grandes villes du pays dont New-York, Washington et San Francisco. Un cordon de sécurité a été établi près de la Maison-Blanche. En Europe également, les mesures de sécurité ont été revues à la hausse, notamment à Londres où doit également se courir ce dimanche un marathon, le deuxième plus important au monde après celui de New-York.
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