Onze personnes disparues dans le crash d’un avion privé turc en Iran

Des responsables turcs et iraniens ont annoncé le crash dans une région montagneuse isolée dans le sud de l’Iran, d’un avion privé turc qui se rendait à Charjah à Istanbul.

L’appareil qui s’est écrasé avait à son bord onze personnes, trois membres d’équipage et huit passagers, parmi lesquels la fille d’un important hommes d’affaires turc.

Un responsable de l’OIAC, l’Organisation de l’aviation civile iranienne, cité par l’agence de presse iranienne Tasnim, a déclaré que l’appareil a disparu des radars après « que le pilote ait demandé à pouvoir baisser d’altitude ».

Les médias iraniens rapportent que l’appareil s’était écrasé vers 18h45 locales (15h15 GMT) dans une zone montagneuse de la province de Chahar Mahall – Bakhtiari, à plus de 400 kilomètres au sud de Téhéran.

Le chef des opérations de secours du Croissant-Rouge iranien Morteza Salimi a déclaré à la télévision que « deux hélicoptères » seraient envoyés ce lundi pour rechercher l’épave de l’avion et des corps, laissant entendre qu’il n’y avait aucun survivant. Les causes de l’accident ne sont pas connues.

D’après des médias turcs, Mina Basaran, la fille de Huseyinn Basaran, accompagnée de sept de ses amies revenaient des Emirats arabes unis où elles étaient allées «enterrer la vie de jeune fille» après ses fiançailles en octobre dernier. Agée de 28 ans, Mina Basaran siégeait au conseil d’administration de la compagnie de son père.

Plusieurs médias ont précisé que l’appareil qui s’est écrasé, un Challenger 604 de la compagnie canadienne Bombardier, appartenait à la société Basaran Holding Company du père de Mina Basaran, basée à Istanbul et présente dans les secteurs de l’énergie, de la construction et du tourisme.

 

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Georges Fitzpatrick a été analyste financier, puis journaliste spécialisé dans les marchés émergents pendant plus de 20 ans, il a officié à Wall Street dans plusieurs banques d’affaires de la place New Yorkaise