Le groupe EI refait surface en Irak et en Syrie

D’après un rapport militaire destiné au Congrès américain, le califat autoproclamé par le groupe Etat Islamique (EI) ne contrôle plus de territoire en Irak et en Syrie, mais il y compterait toujours 18.000 combattants.

Le califat n’est plus visible en Syrie. Mais, en Irak, les djihadistes de Daech (acronyme en arabe du groupe EI) font peu à peu leur retour, une tendance confirmée dans le dernier rapport de l’inspecteur général, Glenn A. Fine au Congrès américain.

En tout cas, l’organisation djihadiste de l’EI est très loin de reconquérir le territoire qu’elle contrôlait (210.000 km2). Néanmoins, ce mouvement dispose toujours de 18.000 éléments en Irak et en Syrie, au sein de cellules dormantes.

L’inspecteur général paraît opposé à l’ensemble des plans de retrait des forces américaines, vivement souhaité par le président Trump, en raison de l’instabilité de ces pays.

Selon certaines sources, le groupe EI se sert comme bases de 314 villages fantômes situés dans le désert d’Anbar à l’ouest de l’Irak, non loin de la frontière avec la Syrie. Cette région constitue près du quart du territoire irakien.

Par ailleurs, le rapport a mentionné qu’une centaine de membres de familles d’anciens djihadistes vivent dans le camp de déplacés d’Al-Hol, dans le nord-est de la Syrie.

Administré par les Kurdes aux ressources très modestes, ce camp surpeuplé et offrant des conditions d’accueil infrahumaines, peut devenir un environnement idéal pour le djihadisme.