Russie/UE : Visas et soutiens à la Syrie

Le président russe s’est montré intraitable et particulièrement offensif sur les barrières imposées aux ressortissants russes lors de l’ouverture hier lundi des discussions officielles du 29ème sommet Russie-Union Européenne. Il s’agissait surtout du système de visas obligatoire pour se rendre de Russie dans les pays de l’UE.

Cela fait plusieurs années que la Russie réclame la suppression des visas avec la zone Schengen, une des conditions indispensables, selon Moscou, à une véritable coopération entre les deux parties. Selon le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, ce désir de lever les entraves à la circulation est partagé de l’autre côté de l’Oural. Il tempère par là les exigences de sécurisation des passeports ou encore de respect des droits de l’homme, des conditions que l’Union Européenne oppose depuis le début à la suppression des visas. Le commerce et la coopération stratégique seront d’autres sujets de discussions entre les deux parties. Le nucléaire iranien devrait également s’inviter aux débats.

José Manuel Barroso ainsi que le président de l’Union Européenne Herman Van Rompuy, devraient également profiter de la rencontre pour pousser Vladimir Poutine à reconsidérer la position russe sur le conflit syrien. La tâche sera des plus ardues et le succès loin d’être garanti. Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel étant les derniers à s’être essayés, en vain, à cet exercice lors de la visite de Vladimir Poutine à Moscou et à Berlin la semaine dernière.

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Georges Fitzpatrick a été analyste financier, puis journaliste spécialisé dans les marchés émergents pendant plus de 20 ans, il a officié à Wall Street dans plusieurs banques d’affaires de la place New Yorkaise