Les monarques de l’Arabie saoudite, de Bahreïn, d’Oman et des Emirats arabes unis ne pourront pas faire le déplacement aux Etats-Unis, où ils avaient été invités par le président américains, pour discuter des négociations entre le Etats-Unis et l’Iran sur le programme nucléaire de Téhéran. Seuls les souverains du Koweït et du Qatar seront présents.
Le sultan d’Oman et le souverain des Emirats arabes unis, tous deux souffrants, seront remplacés respectivement par le vice-Premier ministre et l’héritier. Pour Bahreïn, des sources officielles ont simplement annoncé dimanche que l’émir Hamad ben Issa al-Khalifa serait remplacé par son héritier. Mais l’absence la plus remarquée est celle du roi Salmane d’Arabie saoudite. Selon le ministre saoudien des Affaires étrangères, la raison de cette absence est un hasard du calendrier qui fait que la date de ce sommet aux Etats-Unis coïncide avec l’inauguration du Centre Roi Salmane pour l’aide humanitaire. La délégation saoudienne sera dirigée par le prince héritier Mohammad ben Nayef et comprendra également le fils du roi et ministre de la Défense, le prince Mohammad ben Salmane.
Les dirigeants du Golfe sont attendus demain mercredi à la Maison-Blanche avant le sommet proprement dit prévu le lendemain jeudi à la résidence présidentielle de Camp David. Selon un responsable américain, un des objectifs majeurs de ce sommet sera la création d’une structure de défense commune dans le Golfe, concernant « l’antiterrorisme, la sécurité maritime, la cybersécurité et le système de défense antimissiles balistiques ». Les questions des conflits en cours en Irak, en Libye et en Syrie devraient également être abordées. Washington entend ainsi rassurer ses partenaires du Golfe, inquiets de ce qu’ils perçoivent comme un désengagement des Etats-Unis dans la région et de l’influence grandissante de la diplomatie iranienne que les Etats-Unis semblent encourager en soutenant un accord sur le nucléaire iranien qu’ils jugent insatisfaisant.
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