Lundi 1er juin, un minimum de 37 personnes ont trouvé la mort suite à la survenue d’un attentat-suicide en Irak. A en croire des sources policières et médicales, cette attaque a été perpétrée au moyen d’un véhicule blindé piégé qui visait une base de la police, celle-ci étant située au nord-ouest de la capitale irakienne, Bagdad, et, de manière plus précise, entre Samarra et le lac Tharthar.
En fait, c’est un médecin qui a fait état de l’acheminement d’au moins 37 dépouilles au niveau du centre hospitalier de Samarra. De même, 33 personnes blessées ont été conduit dans cet hôpital. D’après ce praticien, « il s’agit surtout de policiers », a-t-il confié à la presse. Il faut noter que la zone où a eu lieu cet attentat fait partie du périmètre de l’opération que mène actuellement les forces loyalistes dans l’objectif de boucher les voies de ravitaillement empruntées par les éléments du groupe Etat Islamique (EI) dans la province d’Al-Anbar, située à l’ouest du territoire irakien.
Depuis juin 2014 et le lancement de sa vaste offensive dans le nord de l’Irak, laquelle a abouti à la conquête d’importantes portions de ce territoire, l’organisation de l’EI a procédé à la saisie de bon nombre de véhicules, armes et munitions que les forces de sécurité irakiennes avaient abandonnés en se repliant suite à l’avancée des rebelles. Mais, ces derniers jours, la situation s’est quelque peu inversée. Utilisant des systèmes de guidage antichars, l’armée régulière parvient, à présent, à contrecarrer plusieurs attentats-suicides à la voiture piégée.
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