D’après des chiffres rendus publics mardi dernier par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), plus de trois millions de personnes ont été déplacées en Irak à dater du début de l’année dernière à cause des violences relatives à la présence de l’organisation de l’Etat Islamique (EI).
De manière plus précise, l’OIM a fait état d’un total de 3 087 372 de personnes déplacées sur le territoire irakien. Dans ce lot, plus de 250 000 personnes ont, toujours selon la même agence des Nations Unies, quitté, tout récemment, la ville de Ramadi. Située à l’ouest de l’Irak, celle-ci est tombée sous le contrôle de l’organisation de l’EI le mois dernier. Pour ce qui est des autres déplacés, plus de 2,6 millions d’entre eux sont originaires des provinces d’Al-Anbar, de Ninive et de Salaheddine. Comme indiqué par l’OIM, ces trois régions situées à l’ouest et au nord de la capitale irakienne, Bagdad, ont été les terrains de violents affrontements opposant les éléments du groupe EI aux forces loyalistes. Il faut noter que la majorité de ces déplacés ont pris les directions du Kurdistan irakien ou de la région de Bagdad ou encore du sud du territoire irakien.
C’est depuis janvier 2014 que les insurgés djihadistes se sont introduits dans la province d’Al-Anbar, dont la ville de Ramadi est la capitale. Cinq mois plus tard, l’organisation de l’EI entamait sa vaste et rapide offensive sur le territoire irakien. C’est à cause de cette rébellion et de son cortège d’exactions que beaucoup de personnes n’ont eu d’autre choix que de se déplacer.
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