Vendredi, le Parlement irakien a dressé le bilan humain de 14 mois environ d’exécutions sur le territoire national dont l’organisation de l’Etat Islamique (EI) est responsable. Jusqu’à présent, ce groupe djihadiste garde la mainmise sur deux grandes provinces de ce pays.
A titre de rappel, les membres du groupe EI ont pris le contrôle de la ville de Mossoul en juin 2014. De cette date à présent, pas moins de 2 070 exécutions ont été perpétrées dans les environs de cette localité. Une liste en vue de recueillir les identités des victimes a été dressée par l’organisation de l’EI. De leur côté, des militants ont entrepris d’afficher certains noms sur l’enceinte du siège local du ministère irakien de la Santé. Afin de justifier l’exécution de ces victimes, le groupe EI les a accusées de « promouvoir des idées déformant l’Islam ».
A l’heure actuelle, l’Irak demeure toujours sous la menace de l’organisation de l’EI. Celle-ci a entamé une vaste offensive l’été dernier au cours de laquelle elle s’est emparée d’importantes portions du territoire irakien. En Syrie voisine, le même mouvement a également pris le contrôle de bon nombre de zones déstabilisées suite à la guerre civile. Toutefois, avec le soutien de la coalition internationale anti-djihadiste initiée par les Etats-Unis, l’armée irakienne est parvenue à déloger les djihadistes de plusieurs régions. Néanmoins, le groupe EI garde toujours le contrôle du nord du territoire, où se trouve Mossoul, deuxième ville du pays, ainsi que la province d’Al-Anbar. Il faut noter que la grande partie de la communauté chrétienne d’Irak réside aux alentours de Mossoul. Mais, suite aux persécutions djihadistes, nombre d’entre eux ont dû fuir.
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