Le nouveau gouvernement égyptien, formé par l’ex-ministre du Pétrole Chérif Ismaël, a prêté serment ce samedi devant le chef d’Etat, Abdel Fattah Al Sissi, une semaine après la démission du précédent Exécutif éclaboussé par une affaire de corruption.
Tout n’a pas changé dans le gouvernement égyptien. En effet, les anciens ministres des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de la Défense, des Finances, de l’Investissement et de la Justice ont été reconduits dans leurs fonctions. Ce qui s’explique notamment par la volonté du président égyptien de relancer l’économie nationale, qui est tirée vers le bas suite aux violences djihadistes.
Toutefois, une quinzaine de nouveaux ministres ont été nommés, dont Tarek al Moullah, l’ex-patron de la compagnie pétrolière nationale, qui est désormais ministre du Pétrole. Ce dernier aura pour mission de contribuer à la résolution de la crise énergétique que connaît l’Egypte et d’attirer de nouveaux investisseurs étrangers.
Le nouveau gouvernement égyptien compte 33 ministères, trois portefeuilles du précédent exécutif ont été supprimés et fusionnés à d’autres.
La précédente équipe dirigée par Ibrahim Mehleb, avait déposé sa démission le 12 septembre après l’arrestation du ministre de l’Agriculture, Salah Helal, dans le cadre d’un scandale de corruption. Il lui avait été reproché d’avoir accepté des pots-de-vin de la part de businessmen en échange de l’attribution de terrains appartenant à l’Etat égyptien. Ce ministère avait également essuyé des critiques suite au retard accumulé dans la mise en œuvre de certains projets économiques.
N’empêche que le chef du gouvernement démissionnaire, qui est un proche du président Abdel Fattah al-Sissi, a été nommé samedi au poste d’assistant du président pour les projets nationaux et stratégiques.
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