Les autorités américaines ont ajouté mardi les noms de trois djihadistes de nationalité française, dont une femme, à leur liste noire des « combattants terroristes » supposés avoir intégré l’organisation de l’Etat Islamique (EI) en Syrie.
Parmi ce trio de djihadistes figure Maxime Hauchard, un normand âgé de 22 ans converti à l’islam et qui avait été identifié comme faisant partie des bourreaux du groupe EI. Pour ce faire, il avait été filmé alors qu’il prenait part à une exécution de détenus syriens.
Par ailleurs, le nom d’Emilie Konig a également été mentionné sur la liste noire américaine. Cette ressortissante française aurait voyagé pour la Syrie en 2012 dans l’objectif de combattre dans les rangs de l’organisation de l’EI. En plus, elle aurait donné l’ordre à des individus « d’attaquer des institutions gouvernementales », ont rapporté les autorités américaines par voie de communiqué, sans apporter de précisions supplémentaires. Washington a également fait état d’une vidéo rendue publique en mai 2013 sur laquelle elle s’exercerait au maniement des armes en Syrie.
Le dernier combattant français à être entré sur cette liste se nomme Peter Cherif. Arrêté une première fois sur le territoire irakien en 2014 alors qu’il luttait au sein d’Al Qaïda, c’est le plus ancien des trois djihadistes. Il finira par s’évader d’un centre pénitencier irakien en mars 2007 avant de se rendre en Syrie. Par la suite, il a été extradé et emprisonné en France durant 18 mois, après quoi il a fui l’Hexagone pour rejoindre le Yémen alors qu’il était en attente de son procès, d’après des renseignements émanant du département d’Etat.
Les USA ont mentionné sur leur liste noire un total de 35 personnes et organisations accusées d’apporter leur soutien à l’organisation de l’EI. Les autres djihadistes figurant sur cette liste sont d’origine britannique, russe ou tadjik.
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