Le chef d’Etat Recep Tayyip Erdogan s’est réjouit mardi, du succès d’une opération menée par les forces armées turques au cours de la nuit précédente dans le nord de l’Irak, où 30 insurgés kurdes ont été abattus suite à un raid aérien.
Dans la foulée, le dirigeant turc a promis la poursuite de ce type d’opérations contre les camps du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).
Les combats opposant les forces de sécurité turques aux Kurdes sont à l’origine de centaines de morts dans le sud-est du territoire turc et le nord de l’Irak. Il faut noter que cette partie du territoire irakien abrite les principales bases arrière du PKK depuis que la fin du cessez-le-feu l’été dernier après son entrée en vigueur il y a deux ans.
Les détracteurs du chef d’Etat turc l’accusent d’avoir décidé cette attaque afin d’attirer les Turcs dans son Parti de la Justice et du Développement (AKP). Cette formation politique vise à rafler à nouveau, la majorité absolue à l’occasion des législatives anticipées prévues pour le 1er novembre prochain. Après les élections du 7 juin dernier, l’AKP n’avait pas réussi à constituer un gouvernement de coalition.
Il sied de signaler que les bilans dressés par les autorités turques ne sont pas toujours les plus précis. Pour preuve, l’état-major des forces armées turques avaient fait état, hier dans la matinée, de la mort de 19 rebelles suite aux frappes aériennes réalisées dans le nord de l’Irak et celle de 6 autres insurgés dans des bombardements sur le territoire turc au niveau des montagnes situées à proximité de la frontière. Des chiffres qui ont été légèrement majorés lors de la sortie médiatique de M. Erdogan.
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