L’émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura et le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Moualem, ont eu un entretien à Damas, axé sur les conclusions de la conférence consacrée vendredi dernier Vienne, à la crise syrienne, rapporte l’agence officielle syrienne Sana.
Le chef de la diplomatie syrienne aurait ainsi eu droit à un exposé très détaillé des discussions qui se sont tenues vendredi à Vienne, la capitale de l’Autriche. Si Walid Mouallem a souligné « l’importance de plusieurs points figurant dans le communiqué » publié à l’issue de la réunion de Vienne, il n’a par contre pas manqué de rappeler les points manquants qui font partie des principales revendications du régime de Damas. Le ministre syrien évoque notamment le fait que le dit communiqué n’ait pas contraint les pays connus pour leur soutien au terrorisme, dénomination derrière laquelle Damas range tous les opposants au régime de Bachar Al-Assad, à appliquer les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU en lien avec la lutte contre le terrorisme, ou encore que tout effort pour lutter contre le terrorisme doive s’effectuer en coordination avec le gouvernement syrien.
La réunion de vendredi à Vienne, qui a rassemblé dix-sept pays dont la Russie, les Etats-Unis, la France et pour la première fois l’Iran, mais où le régime de Damas et l’opposition syrienne n’étaient pas représentés, a permis aux participants d’examiner les possibilités d’un règlement politique du conflit qui fait rage depuis plus de quatre ans et a fait plus de 250.000 morts en Syrie et de centaines de milliers de déplacés.
Malgré quelques avancées, les discussions ont buté sur plusieurs points dont le principal est le sort du président Bachar al-Assad. Une nouvelle réunion est prévue à la mi-novembre, selon le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.
Arrivé hier dimanche à Damas, l’émissaire de l’ONU, Staffan de Mistura doit repartir ce lundi.
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