Les médias algériens ont annoncé lundi la création d’une nouvelle Direction des Services Secrets (DSS) en lieu et place de l’ancien Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), dissout par le président algérien Abdelaziz Bouteflika.
La DSS sera dirigée par le général à la retraite, Athmane Tartag, nommé en septembre dernier à la tête du DRS en remplacement du général Mohamed Mediene alias Toufik qui commandé l’ex-DRS pendant près d’un quart de siècle.
Pour le journal El Watan, c’est la « fin d’un sigle (DRS) qui a accompagné l’Etat algérien pendant 25 ans ». A ce propos, il sied de signaler que cette information n’a pas encore été officiellement confirmée. A en croire le quotidien gouvernemental El Massa, le dirigeant algérien a mis sur pied la nouvelle DSS par un décret non rendu public.
La DSS étant passée sous le contrôle direct de la présidence, l’état-major de l’armée, qui se chargeait des missions revenant d’antan au DRS, sera moins influent. Par conséquent, Abdelaziz Bouteflika affermit son pouvoir en devenant le seul centre de décision en Algérie. C’est depuis fin 2013 que le chef d’Etat algérien avait initié une restructuration du DRS, probablement dans la perspective de sa campagne électorale en vue d’un quatrième mandat.
A ce propos, le président algérien, non certain de l’appui total du général Toufik pour ce nouveau mandat, a fini par le démettre de ses fonctions en septembre dernier après lui avoir retiré, peu à peu, nombre de prérogatives. Avec le lancement de la DSS, M. Bouteflika figure à présent dans le premier cercle en charge du suivi des questions de sécurité.
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