L’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU, Samantha Power, a appelé dernièrement, la communauté internationale à se mobiliser en vue de prévenir une « catastrophe humanitaire de proportions gigantesques » en cas de rupture du barrage de la ville irakienne de Mossoul (nord).
Prenant place sur le fleuve Tigre, ce barrage risque de céder étant donné qu’il est érigé sur un sol instable.
A l’heure actuelle, Mossoul, deuxième ville de l’Irak après Bagdad, est sous l’emprise des djihadistes de l’organisation de l’Etat Islamique (EI).
Si jamais son barrage s’effondrait, une énorme vague inonderait non seulement cette localité mais également la capitale irakienne, Bagdad, distante de 400 kilomètres plus au sud. Bref, jusqu’à 1,5 million de personnes pourraient être touchées par cette catastrophe.
Devant ce risque, l’ambassadrice des USA auprès des Nations Unies, Samantha Power, a appelé, à l’issue d’une rencontre avec son homologue irakien, Mohammed al-Hakim, l’ensemble des membres de l’ONU à prendre des dispositions de sorte à prévenir cette catastrophe.
Dans un communiqué rendu public par la mission américaine aux Nations Unies, Mme Power a estimé qu’ « il est essentiel que tous les membres de l’Onu soient rapidement informés de l’importance du problème et de la nécessité d’être prêts à empêcher une catastrophe humanitaire de proportions gigantesques ». Par la suite, cette autorité a évoqué les présentations effectuées par des experts techniques, des ingénieurs et des délégués des agences onusiennes en charge de l’aide et du développement, affirmant qu’ « en cas de rupture, il existe en certains endroits la possibilité d’une vague pouvant atteindre une hauteur de 14 mètres qui emporterait tout sur son passage ».
C’est l’entreprise italienne Trevi qui a été désignée pour effectuer les réparations de ce barrage. Brièvement contrôlé par le groupe EI en 2014, il est actuellement sous la protection des combattants kurdes ou peshmergas.
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