Condamné à la peine capitale pour meurtre, un Saoudien a été exécuté par décapitation au sabre dimanche dans la capitale saoudienne, Ryad. Depuis le début de cette année, il y a eu pas moins de 72 exécutions en Arabie Saoudite, cette dernière décapitation y compris.
Le condamné à mort s’appelait Hadiane al Qahtanu. D’après un communiqué émanant du ministère saoudien en charge de l’Intérieur, la justice l’a reconnu coupable du meurtre de Abdallah al Qaoud, qui l’aurait abattu au moyen d’une arme automatique à la suite d’un conflit.
A cette allure, il y aura de nouveau un nombre record d’exécutions en Arabie Saoudite au terme de cette année. A ce propos, dès le 2 janvier dernier, un groupe de 47 personnes, condamnées pour « terrorisme », avaient été mises à mort dans le royaume wahabbite. Dans ce lot figurait, entre autres, le dignitaire et opposant chiite saoudien, Nimr al Nimr. Son exécution a entraîné, comme il fallait s’y attendre, un incident diplomatique entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, qui sont les deux Etats rivaux dans cette région du Golfe.
A titre de rappel, il y a eu 153 exécutions sur le territoire saoudien au cours de l’année dernière, d’après un décompte effectué par l’AFP sur base des statistiques officielles. Un tel nombre d’exécutions n’avait pas été enregistré dans le royaume depuis deux décennies. Pays ultraconservateur, l’Arabie est régi par une interprétation rigoriste de la loi islamique. Ainsi, le terrorisme, le meurtre, le viol, le vol à main armée et le narcotrafic sont passibles de la peine de mort.
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