Barack Obama à Londres pour soutenir l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE

Le maire de Londres, Boris Johnson s’est vivement pris lundi au président américain, Barak Obama, qu’il a accusé d’«hypocrisie», le lendemain de l’annonce par le quotidien britannique The Independent de sa visite fin avril au Royaume-Uni.

En février dernier, lors d’un échange téléphonique avec David Cameron, Barack Obama avait réaffirmé le soutien des Etats-Unis à l’appatenance du Royaume-Uni à l’Union européenne (UE).

La visite du président américain, deux mois avant le référendum du 23 juin, au cours duquel les Britanniques se prononceront sur l’appartenance de leur pays au bloc des 28, n’a pas été confirmée de source officielle. Mais cela n’a pas empêché le charismatique maire de Londres, figure de proue de la campagne pour la sortie du Royaume-Uni de l’UE, de réagir à cette annonce.

Dans sa colonne hebdomadaire dans le quotidien Daily Telegraph, Boris Johnson estime que les Etats-Unis, « nation conçue sur l’idée de liberté », n’auraient jamais envisagé eux-mêmes d’emprunter le chemin qu’ils souhaitent que le Royaume-Uni prenne en s’engageant plus avant dans des structures fédératrices de l’Union européenne.

Ceux qui sont favorables au maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, à l’instar du ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond, souhaitent au contraire entendre le point de vue des figures de tête de la sphère anglo-saxonne comme le président Obama, mais également les dirigeants de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, du Canada et au-delà.

A un peu plus de trois mois avant le référendum sur le Brexit, les sondages indiquent un vote serré. Selon une moyenne réalisée par le site whatukthinks.org, « rester » dans l’Union européenne récolterait 51% des voix et «sortir» 49%. Mais l’issue est encore très loin d’être définitive avec environ 20% des votants qui restent indécis.

A propos de Fitzpatrick Georges 1537 Articles
Georges Fitzpatrick a été analyste financier, puis journaliste spécialisé dans les marchés émergents pendant plus de 20 ans, il a officié à Wall Street dans plusieurs banques d’affaires de la place New Yorkaise