Cela fait quatre jours consécutifs à présent que la situation sécuritaire au Proche-Orient, se dégrade, une escalade qui laisse craindre le pire entre Israël et ses voisins musulmans.
Depuis jeudi dernier donc, une centaine de roquettes tirées depuis la Bande de Gaza se sont abattues dans le sud du territoire hébreu. Ces tirs ont été revendiqués par les Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas qui est encore pour le moment seul maître à Gaza. Bien sûr, Israël n’a pas tardé à répondre. Selon des sources palestiniennes, plusieurs militants du Hamas ont été arrêtés dans le sud de la Cisjordanie, territoire que l’Etat Hébreu a occupé le début des tirs de roquettes. Des affrontements ont également opposés les deux camps à la frontière égyptienne. Selon les services d’urgence locaux le bilan côté palestinien serait de 15 morts et d’une cinquantaine de blessés depuis le début des tirs. Le paroxysme des affrontements a été atteint samedi soir quand plusieurs tirs de roquettes ont frappé plusieurs villes du sud d’Israël. L’Etat hébreu parle d’un mort et de 18 blessés dont un dans un état critique.
Cet accès de violence entre Israël et le Hamas inquiète encore plus que les précédents du fait de la mort de cinq policiers égyptiens à la frontière lors des combats. L’Egypte réclame des excuses officielles de la part d’Israël et menace de rappeler son ambassadeur. Israël ne semble pas près de son côté à s’arrêter puisqu’il n’a pas exclu l’éventualité d’une intervention terrestre.
Sans doute les conditions d’un conflit armée couvent au moyen orient et ses alentours : les groupes Salafistes et les frères musulmans en Égypte, Gaza et la Jordanie tentent de pousser les sociétés et les États de la zone vers le télescopage et l’affrontement avec l’Etat hébreux en faisant perdurer, les procès les manifestations tout en les déviant de leur objectif premier à savoir des États démocratiques et des sociétés de tolérance et de prospérité. Pire certains poussent à l’implosion de ces États par une somatisation chronique. Ces manifestations sont aussi appuyées par des actions armées de groupes armés extrémistes au Sinaï et le tir de missiles de Gaza vers Israël. La Turquie de l’AKP tente le retour des news Ottomans au moyen orient en compétition avec les Ayatollah ! de l’Iran par la propagande (instrumentalisation de l’humanitaire qu’elle n’applique point pour ses Kurdes ….), autour de Gaza de Hamas uniquement pour cause d’affinités idéologiques avec les multiples mouvements pro iraniens dans la bande qu’elle veut capter vers sa trajectoire. Si on se refaire à l’histoire : Gaza était un territoire égyptien avant la défaite (06//6/1967) retentissant et éclaire des armées des régimes militaires pana-arabiques (ba3tisme et nassérisme), de même est le cas de la Cisjordanie ex territoire de la Jordanie. Si auparavant ces deux territoires étaient inclus dans les traités de paix passés avec Égypte et la Jordanie, la situation ne serait pas au stade de gravité actuel .Historiquement des territoires perdus dans un conflit armé ne sont restitués que selon les conditions du vainqueur et non selon les gesticulations du vaincu. En 1988, feu Arafat avait annoncé dans les média la constitution de l’Etat de Palestine sans conséquence sur le terrain : Ni frontières ni capital ni même l’unité nationale et de des deux territoires et conflits avec l’Emirat de Hamas et ses groupes. Le remake de M. Abbas et son équipe sera aussi sans conséquence sur le terrain il risque même d’envenimer la situation : 1/L’équipe actuel au pouvoir en Israël, anti traité d’OSLO, va déclarer la mort de ce traité ; 2/ M. Abbas et ses conseillers seront amenés à concrétiser leur État virtuel et seront poussé par leurs extrémistes au Fatah et à l’extérieur vers l’affrontement armé avec Israël pour la capital ,les espaces, les frontières et l’eau etc… et à l’intérieur l’approfondissement des conflits entre le pouvoir de Rama Allah et de Gaza pour la suprématie ; 3/Le risque est de perte de l’aide très forte( presque 80%du budget de l’autorité de M. Abbas) des USA et des occidentaux et ce n’est ceux qui vont voter pour lui à l’ONU ou les pays arabes qui vont le soutenir militairement et financièrement4/ M. Abbas avec la reconnaissance de son État par l’ONU ne pourra pas moralement de demander le retour des dits réfugiés en Israël ( estimé entre 8 et 10 millions) au fin de renforcer le nombre des arabes de 1947 (20% de la population actuel d’Israël) et renverser complétement la structure démographique de cet État : les réfugiés identifiés comme tels ne retournent et volontairement que dans leur propre État dont il y vont avoir la nationalité.