Le prince Moulay Hicham risque d’être poursuivi devant les tribunaux londoniens à cause du non payement des honoraires dus à un cabinet d’avocats basé dans la capitale du Royaume-Uni.
Le parquet de Londres vient de prévenir Moulay Hicham de la possibilité d’être poursuivi en justice, s’il n’honorait pas sa dette de 100.000 livres sterling (140.000 euros) dont il est redevable à Jag Shaw Baker.
C’est l’objet d’une information qui a été transmise à l’intéressé par les Thrings Procureurs, agissant au nom de Jag Shaw Baker, l’avertissant de la possibilité de déposer une plainte contre lui, si la dette n’aura pas été réglée avant le 13 juin courant, rapporte ce mercredi le site Middle East online.
Le prince marocain risque à présent, soit d’être traduit en justice après l’expiration des délais qui lui ont été fixés, soit la déclaration de la faillite de l’entité de Moulay Hicham, pour ne pas avoir honoré ses engagements envers ses avocats.
Le prince vient de perdre un procès contre le journal électronique Elaph, basé à Londres, qu’il accusait d’avoir publié un article «diffamatoire» intitulé: «Tout ce qui nuit au Maroc implique toujours Moulay Hicham». Cependant, un juge de la Haute cour de Londres avait jugé que l’article en question n’était en aucun diffamatoire envers le prince marocain.
Surnommé le «Prince Rouge» à cause de son attitude belliqueuse envers son cousin, Mohammed VI et son entourage, Moulay Hicham compte déjà plusieurs comparutions en justice au Maroc et à l’étranger. Derrière la plupart de ces procès, ce trouve une affaire d’argent, de dettes ou de chèques sans provisions.
Tout récemment il avait émis un chèque sans provisions de 2 millions de DH (environ 180.000 euros) pour une dette envers le beau-frère de son épouse. Et c’est par respect pour la famille royale, que les proches du créancier, décédé entre-temps, n’ont pas procédé au protêt bancaire pour faire valoir leurs droits devant la justice.
Moulay Hicham qui a, à un certain moment, joué le rôle du prince persécuté et a choisi de s’expatrier aux Etats-Unis, ne rate aucune occasion pour s’attaquer à son cousin le Roi Mohammed VI, qu’il accuse, sans fournir de preuves tangibles, de protéger ses intérêts personnels.
Mais avec le temps, ces attaques se sont avérées souvent tellement creuses et peu convaincantes et les journalistes les plus avertis, ont fini par découvrir le côté manipulateur du Prince Rouge et ses véritables desseins. Il en était temps après tous les dégâts qu’il a causés aussi bien au Roi et à ses proches collaborateurs qu’à son pays.
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